Histoire de cochon

Rien n’est ordinaire dans cette histoire. Le cadre, tout d’abord : la scène se passe en Ardèche. Certains diront que le département est rude. Ce n’est pas faux. Effectivement, ces vieilles montagnes du Massif central connaissent des hivers bien enneigés.

L’héroïne, ensuite : c’est une native des Pays-Bas, Bernadine Jonker, qui est venue s’installer là pour élever des cochons. Pas n’importe lesquels. Des Mangalica, une race originaire de Hongrie, proche du sanglier et dotée d’une toison laineuse qui les feraient presque ressembler à des moutons. La ferme est située dans un lieu-dit qui s’appelle Les Soies, sur la commune de Saint-Symphorien de Mahun, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d’Annonay.

Décidément, l’histoire n’est pas ordinaire : il se trouve que la grand-mère de Marie-Victorine habitait pas loin. Lorsque la cheffe a rencontré l’éleveuse, l’histoire est devenue une histoire d’amitié. Pour notre plus grand bonheur, à nous, les mangeurs, car la viande de cet animal est exceptionnellement goûtue, persillée et tendre. Marie-Victorine en fait venir un, entier, tous les quinze jours. Tous les morceaux sont utilisés.

Pour en savoir plus, regardez le joli dessin de Marine Philomen Roux sur un des miroirs de la salle et interrogez Gabrielle Aguilo, la directrice de salle.

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